La
Seine-et-Marne
,
département proche de Paris
,
a un tissu économique dense et diversifié
. Ce département représente à lui seule la moitié de la surface de l’Île-de-France
[
1
]
. Il est relativement peu peuplé avec 1, 2 million d’habitant vers 2007 mais avec une population jeune
[
1
]
.
Sommaire
Quelques données chiffrées en matière de transports
[
2
]
;:
Routes
: 590 km de routes nationales, 4.020 km de routes départementales, 210 km d’autoroutes (5 différentes : A4, A5, A6, A77 et A104). La
Préfecture
annonce quelques variantes : 620 km de routes nationales et 6.000 km de routes départementales. Seule la
DDE
apparaît apte à trancher ce différent (date ?).
Ferroviaire
: 2 gares TGV, 4 lignes
RER
(A, B, D, E) qui desservent depuis Paris,
Melun
,
Tournan-en-Brie
,
Marne-la-Vallée
En 2007
, l’
agriculture
occupe 56% du territoire avec
335 000 ha
pour 2780 exploitations (pour 3242 exploitations en 2000 soit une baisse de plus de 50%) d’une taille moyenne de 120 ha et employant environ 4800 personnes (pour 5750 personnes en 2000 soit une baisse de plus de 60%) essentiellement au sein d’entreprises familiales à 53%
[
3
]
. 80% des exploitations sont en grandes surfaces et 11% dédiées à l’élevage
[
3
]
. Les rendements exceptionnels en
blé
(150000 ha soit 65%),
oléagineux
(12%),
betterave
(7%),
orge
et
maïs
font que la moitié de cette production est exportée à l’international. Le département est « l’un des cinq premiers producteurs de blé français en 2008
[
1
]
»
.
Production laitière de
300 000 hl
pour 150 exploitations soutenue par la production de fromage de
Brie
,
qui figure d’ailleurs au registre des fromages
AOC
sous les appellations
Brie de Meaux
,
Brie de Melun
et
Brie de Nangis
. Par ailleurs, le département produit également deux autres fromages classés : le
Coulommiers
et un produit laitier frais le
Fontainebleau
dont la production et la diffusion restent toutefois assez largement confidentielles et locales
.
Malgré cette solide base agricole
,
la
Seine-et-Marne
a souffert pour prendre le virage de l’agro-industriel. Plus de 5.000 personnes sont employées dans ce secteur. Deux sucreries remplacent aujourd’hui la myriade d’établissements qui jadis traitaient la betterave :
Nangis
et
Château-Landon
.
Productrice de vins très médiocres vite abandonnés dès que le chemin de fer permit une meilleure circulation des marchandises à travers le pays, la Seine-et-Marne se redécouvre depuis peu une âme vigneronne notamment au travers de son exploitation historique depuis le
XVIII
e
siècle
d’un
raisin de table
de grande qualité, le
chasselas de Thomery
. De plus, quelques vignobles de modestes dimensions produisent des vins qui n’ont plus rien de commun avec le mauvais vin de messe produit ici jusqu’au milieu du
XIX
e
siècle
.
La culture de la
rose
est ancienne et
Provins
s’impose, depuis
1240
,
comme la capitale des roses
. Les roses constituent une parfaite culture de substitution pour les agriculteurs du XIXe siècle qui arrachaient alors leurs quelques pieds de vigne. C’est l’extension d’une sorte de vallée des roses qui court de Provins jusqu’aux portes de
Paris
. Aujourd’hui encore, cette production reste importante
.
Parmi les autres spécialités du département il convient ici de citer la moutarde de Meaux testée et approuvée pour la première fois par un
roi de France
dès le
XIII
e
siècle
. La recette est encore tenue secrète par le seul établissement qui produit environ 1, 5 million de pots par an
.
Le sous-sol est riche et la Seine-et-Marne représente un quart du
pétrole
extrait en France (0, 45 million de tonnes, soit l’équivalent de 2 jours de la consommation française
).
87 carrières sont recensées sur le territoire départemental. Ce chiffre dépasse 150 si l’on inclut tous les lieux d’exploitation du sous-sol. Le
gypse
,
l’argile
,
les graviers et le sable sont notamment exploités
. Fort de ces richesses, la Seine-et-Marne héberge quelques entreprises de premier plan dans le domaine de la transformation de ces matières premières : Lafarge (ciment) et Villeroy & Bosch (céramiques) notamment
.
Grâce à l’exploitation géothermique
, 50 000 personnes sont chauffées à Meaux et plus de 3 000 logements sont concernés à Melun
.
La tradition industrielle du département est ancienne
.
L’industrie seine et marnaise emploie en effet plus de 50 000 salariés avec un certain nombre de points forts : le
chocolat Menier
,
devenu propriété du groupe
Nestlé
,
basé à
Noisiel
,
la métallurgie à
Montereau-Fault-Yonne
ou l’industrie du verre de la vallée du Loing (site
Corning
en particulier
).
On peut également citer la raffinerie de pétrole Total et l’usine d’ammoniac GPN (engrais azotés et produits industriels de dépollution) de Grandpuits, le centre de recherche de la
SNECMA
à
Melun-Villaroche
,
mais le département compte aussi de nombreuses entreprises dans le
secteur agro alimentaire, de l’industrie chimique, de l’imprimerie (Centre d’impression su groupe
Québécor
).
De plus
,
le développement des infrastructures
(
aéroport de Roissy
,
autoroutes
,
voies TGV
) et l’urbanisation de la partie occidentale du département ont motivé le développement des activités de transport et de logistique qui sont désormais les points forts de l’industrie du
département
avec plus de 23 000 salariés
.
Les activités tertiaires sont en constant développement dans un département en voie d’urbanisation et de mutations rapides
.
Les activités commerciales salarient aujourd’hui plus de 68 500 salariés, soit près de 22 % des effectifs salariés du secteur privé
.
Dans cet ensemble
,
pointons entre autres l’impact des enseignes de la grande distribution
qui emploient plus de 13 300 personnes, dans les multiples hypermarchés et supermarchés du département
.
Evidemment
,
ce sont les structures commerciales des villes nouvelles de
Sénart
et
Marne-la-Vallée
qui, outre quelques très beaux fleurons industriels, se signalent par leurs activités
.
Cette présence des géants de la distribution pèse évidemment sur le commerce de proximité qui tend à stagner, tant en termes d’effectifs que d’entreprises en activité
.
Les autres segments de l’activité tertiaire emploient aujourd’hui plus de 124 000 salariés
.
Ces différents segments d’activité salarient aujourd’hui plus de 28 500 salariés, notamment dans les arrondissements de Meaux et de Torcy
.
Le secteur sanitaire et social est également un important vecteur d’emplois, avec plus de 22 000 emplois, notamment dans le champ des activités d’accueil et d’hébergement et l’aide à domicile, secteurs en constant développement dans un département jeune mais où l’on compte aussi plus de 80 maisons et résidences pour retraités
.
Enfin
,
le secteur tertiaire en Seine et Marne compte aussi beaucoup pour les
activités récréatives, notamment sur le secteur d’Eurodisney, le parc d’attractions étant par lui même, avec plus de 13 000 salariés, le plus important employeur privé du département
.
Le
tourisme
tient son rang avec plus de 14.000 chambres d’hotels et quelques sites remarquables comme les châteaux de
Fontainebleau
ou
Vaux-le-Vicomte
,
la
cité médiévale de Provins
et le
Parc Disneyland
notamment. Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration représente plus de 18 000 emplois directs dans le département
.
Ce décompte ne tient évidemment pas compte des emplois commerciaux induits par la présence des activités commerciales à proximité des zones touristiques ni des emplois générés par la gestion des installations sportives de plein air, l
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